La première connaissance avec le Zibar MK2. Opinion personnelle du mécanicien russe
Après avoir appelé dans le bureau de Zibar on peut entendre les phrases suivantess: « Bonjour. Nous sommes ravis d’apprendre que vous utilisez le véhicule produit par notre société. Nous avons conçu ce modèle pour l’armée d’Israël et sa fonction est d’arriver vite au point de destination, d’accomplir l’ordre et de faire place nette ». Pourtant, il n’y a pas d’information sur l’entretien du véhicule et où acheter des pièces détachées. C’est pourquoi après sa première rencontre avec le Zibar MK2 un simple mécanicien d’autos d’une station service dans l’arrière-pays a retroussé les manches et s’est mis lui-même à la tâche et a découvert plusieurs faits curieux sur notre véhicule militaire préféré.
Nous vous avertissons qu’il ne s’agit pas d’un véritable aperçu, mais de quelques impressions du mécanicien russe. Il n’ambitionne pas de détenir la vérité absolue, mais donne son avis professionnel sur le Zibar MK2. Certains l’utilisent non seulement en armée, mais aussi dans la vie quotidienne. Allons en parler en détail. Toutes les citations sont entre guillemets.
Allons-y!
Il est évident que la première connaissance a été prise en station service où le véhicule a été livré pour son entretien. Il est un grand mystère comment le Zibar israélien est arrivé en Russie. Selon notre héros la marque rare en Russie demeurerait toujours rare, il suffissait de jeter un coup d’œil à son prix. Mais les affaires sont les affaires. Comme le véhicule a été livré, il fallait l’examiner. Tout d’abord le propriétaire du Zibar a annoncé que le véhicule avait les racines purement militaires. Même son nom faisait référence à la tradition militaire dont on n’a jamais parlé, mais qui était bien connue (il fallait demander Ido Cohen, propriétaire de l’entreprise produisant le Zibar MK2, si c’était vrai). Il a ajouté que le véhicule était destiné à la conduite sur les terrains coupés, dans les montagnes, les pays rocheux et sablés et non en autoroute. En fait, on pouvait l’y conduire aussi, mais c’était dangereux à cause du mauvais freinage. Telle était la raison de son arrivée à la station service russe.
La première idée venue à l’esprit du mécanicien après son regard lancé au véhicule était celle que « c’était une chose bricolée »… Mais plusieurs gravures à laser sur le métal et autres plaques avec l’enseigne Zibar n’ont laissé aucun doute que le modèle n’était pas fait dans un garage privé. Après un examen détaillé il était évident que la construction a été rigoureusement mise au point et « n’était pas faite rapidement par un brocoleur ». Pourtant, la qualité de la soudure laissait à désirer, la peinture était « franchissement moche », les matériaux utilisés étaient très simples.
Notre mécanicien professionnel s’est intéressé bien sûr à la capacité d’entretien du véhicule et la fiabilité de sa construction. Allons-en parler plus tard. Commençons par ses impressions sur l’erginomie du véhicule si ce terme peut être utilisé pour ce type de véhicule. Comparons-le avec le Hummer H1. En Israël le Zibar est appelé parfois « notre Hummer juif ». En réalité, il s’agit de deux véhicules absolument différents dont le seul trait commun consiste en leur utilisation en armée et l’usage des pièces détachées de General Motors.
Examen
Portes
Les portes sont ordinaires et selon le mécanicien ressemblent plus au « portillon », « soudé d’une tube carré et ayant une feuille à vis tranchantes à l’extérieur ». Cette construction porte le nom d’une porte parce qu’elle donne l’accès à l’intérieur du véhicule. Le mécanicien était très heureux car il avait « une porte analogique faite du même carré et aboutissant au sous-sol de sa station service ». Le revêtement est remplacé par une couche fine de matériaux d’isolation sonique de 4 mm. Notre spécialiste a suspecté que c’était fait par le propriétaire du véhicule lui- même. Le verrouillage ou « plutôt une coulisse » représente une symbiose de la poignée traditionnelle du Jeep Wrangler et de la fermeture traditionnelle d’une maison. Les anses sont aussi du Wrangler. Il n’y a aucun blocage ni verrouillage central ce qui est un avantage du véhicule car il ne fermer pas soudain en laissant le conducteur dans le désert ce qui est un des défauts du Hummer H1.
Intérieur
La première chose remarquée consiste en intérieur très spacieux et en « manque de volonté de devenir une Poucette » par rapport au Hummer où on sentdu gêne banal. On se demande comment les soldats américains équipés et qui ne sont pas subtils s' y intallent-ils? À propos, dans le Zibar MK2 on tourne le volant sans endommager le coude gauche ce qui se passe dans le Hummer H1.
Visibilité
Les impressions concernant les fenêtres sont à citer en plein: « le véhicule ressemble beaucoup à l’UAZ 3151 russe. Il est certain qu’un des constructeurs possédait cette création tout terrain des collègues de la ville russe d’Ulyanovsk ou bien faisait le service militaire en armée russe ». C’est amusant, mais cela peut être vrai parce que comme Vyssotski chantait, « quart de notre peuple » habitait en Israël. Quant à la visibilité, il faut bien comprendre le but de l’achat d’un Zibar MK2. Il ne s’agit pas d’un véhicule quotidien pour être serré dans un embouteillage ou manœuvrer dans des ruelles étroites. D’après les constructeurs le Zibar MK2 doit être exploité là où il faut regarder devant et seulement pour fixer l’itinéraire. Mais si l’on compare avec les modèles analogiques, la visibilité du Zibar est parfaite.
Tableau de bord et sièges
Le tableau de bord est en métal peint et possède les instruments analogiques classiques ce qui est évident pour un véhicule militaire. Cependant, les sièges du Zibar MK2 sont idéaux, sportifs et confortables à ceintures de sécurité à trois points qui retiennent de manière fiable le conducteur et les passagers à leurs places même sur les terrains coupés. Notre « militaire » peut s’accorder ce voyage sans problèmes en comparaison de son « concurrent ».
Conditionneur
Citons le propriétaire: « Si le conditionneur fonctionne au régime maximal, tout est givré, s’il s’agit des détails de l’habitacle ou des cheveux des passagers ce qui est évident, car on sait bien le temps qui fait en Israël ». Il est curieux que le radiateur du système de conditionnement se trouve en position horizontale derrière la benne. Il n’y avait pas assez de place dans le compartiment moteur et le système de conditionnement a été transféré ce qui n’était pas mal, puisque il était presque impossible de l’endommager dans le désert. Il fallait aussi y transmettre le radiateur du système de refroidissement, amis comme notre mécanicien a dit: « les Israéliens ont fait autrement pour les raisons qu’ils savaient mieux ».
**Réchauffement intérieur **
Le système de rechauffement est très mauvais. Il est évident que le climat israélien est autre et on n’a pas de grand besoin de rechauffer l’intérieur. Mais il ne serait pas mal de le faire s’il fait froid. Certes, il fait plus chaud dedans que dehors, mais la répartition des flux d’air (citation): « lui manque. À vrai dire, elle existe, mais il faudrait punir son ingénieur malheureux car il est seul à savoir d’où il souffle et en quelle direction ». Il est impossible de définir l’endroit de l’arrivée d’air aux vitres. Outre cela, le pare-brise est couvert de buée et on traite tous les vitres par le désembueur avant la conduite…Mais notre mécanicien a noté que le propiétaire du Zibar avait toujours assez d’agents indispensables.
Ses équipements intérieurs
Les moteurs et le train de roulement sont fiables et irréprochables. Le véhicule est équipé de châssis 2500 sur les ponts intégraux à 8 chevilles, de boîte de vitesses automatique 3 rapports et de moteur V8 de 6,2 L de GM emprunté du Camaro et non du Hummer ni de l’Escalade. La vitesse maximale annoncée de 200 km/h est facilement atteinte, mais après il est difficile d’arrêter le Zibar MK1. C’est pour cette raison que le propriétaire du véhicule est venu à la station service. On n’a pas de grand besoin de freiner dans le désert, mais si l’on est sur autoroute et circule au véhicule à rouleaux de 40 pouces (certaines finitions ayant les roues de 43 pouces) et à ponts intégraux, il est presque impossible d’arrêter ce monstre à freins traditionnels du pick-up classique lourd…Imaginez-le!
Le système de freinage est faible. Selon le propriétaire, la pédale est toujours débout. Après l’examen il est devenu clair que cela se fût expliqué par le fait que les glissières de tous les supports se sont rouillées suite à l’utilisation rare. Le fonctionnement du master vac n’était pas assez efficace. Notre mécanicien a proposé de résoudre le problème de façon progressive et de commencer par l’installation de SSBC vacuum pump brakes afin de réduire la pression sur la pédale de frein. Certaines glissières des supports ont été remplacées, les autres ont été nettoyées et lubrifiées. « La glace » des sabots de frein a élé enlevée à l’aide d’une fraise. Le mécanicien a installé une pompe vide supplémentaire du servo-frein. Après, le véhicule a été remis à son propriétaire pour l’essayer. En fonction des résultats des tests il sera clair si le système de freinage doit être entièrement modernisée ou bien il suffira de faire le minimum. À propos, les kits de réparation des supports de Chevrolet Silverado conviennent bien au Zibar MK2.
Pièces de rechange
La situation avec les pièces de rechange pour le Zibar MK 2 ne cause pas de problèmes excepté quelques cas. Toutes les pièces utilisées pour le véhicule ne sont pas produites à la manière exclusive, mais sont les pièces régulières des véhicules américains, surtout de GM. Comme il s’agit des véhicules en série, on utilise les mêmes pièces pour chaque groupe. Tels sont les avantages, car on ne pourra jamais dire quelles pièces de rechange sont utilisées pour chaque groupe de véhicules. Ainsi, notre mécanicien a pris la décision d’enlever les pièces et de chercher leurs équivalents vu qu’elles fussent pour les véhicules de série américains. Pour réparer et entretenir le Zibar MK2 nous recommandons de vous adresser aux stations service spécialisées dans les véhicules « des Trois Grands américains ». Ainsi, vous ne perdrez pas beaucoup de temps pour trouver les pièces de rechange nécessaires et, ce qui est plus important, la plupart des pièces du train de roulement seront toujours disponibles.
Conclusion
Si l’on conduit le Zibar MK2 en autoroute comme la majorité des propriétaires du Hummer H1, il ne faudra pas le réparer bientôt. Mais si le véhicule est achété pour les conduites tout terrain ou bien pour aller à la chasse, il est à penser des modifications, surtout de la protection supplémentaire du réducteur et de la trapèze de direction.
D’après notre mécanicien, la construction du Zibar MK2 est très fiable. L’accès aux ensembles et agrégats est presque toujours « excellent ». L’entretien sur place « ne cause aucun problème ». La disponibilité de pièces de rechange du Zibar MK2 est meilleure que celles du Hummer H1 dont l’attente des États-Unis dure 15 jours au moins. « Même le débutant est capable » de réparer la carrosserie aussi bien que de la peindre. « La peinture en aérosol sera très facile et évidemment de meilleure qualité que la peinture industrielle ».
Impression finale
Le Zibar MK2 est un véhicule curieux et fiable ayant l’application très limitée où il est véritablement parfait! Quant à l’usage quotidien, il caussera plutôt des dificultés au lieu de les supprimer. Mais il y aura obligatoirement ceux qui le conduiront pour aller à la boulangerie!
