Barchetta divine
La Ferrari Monza SP2 est une voiture de sport produite en petite série dévoilée par la société italienne en 2019, un speedster avec une carrosserie originale en fibre de carbone inspirée des voitures de course des années 50. Les petites portes s’ouvrent latéralement et vers le haut, et la voiture n’a ni toit ni pare-brise. La supercar est réalisée dans le style Barchetta, qui vient d’un mot italien qui se traduit par « petit bateau », et lorsqu’il est appliqué aux voitures, il s’agit d’un type de carrosserie sport à toit ouvert sans pare-brise ou avec un très petit verre. Ferrari a déjà une barchetta légendaire dans son histoire, qui a largement déterminé à la fois l’image du « bateau » moderne et quelques autres bateaux curieux. Le constructeur s’attend à ce que la dernière des voitures barchetta, la Ferrari Monza SP2, marque également l’histoire.
Origines de la barchetta italienne
Dévoilée au salon automobile de Turin en septembre 1948, la première Ferrari barchetta expérimentale a fait une certaine impression sur le public et s’est rendue immédiatement aux États-Unis, où elle reste dans une collection privée. Mais selon certains fans de Ferrari, la deuxième barchetta, la 166 MM de 1949, est presque la Ferrari la plus importante de tous les temps.
La situation financière de Ferrari était mauvaise après la Seconde Guerre mondiale, l’entreprise avait besoin d’investisseurs, pour lesquels elle avait besoin de gagner les courses Mille Miglia de 1949. La 166 MM a remporté la compétition globale et est devenue deuxième dans la compétition individuelle. En juin de la même année, la barchetta 166 MM a montré d’excellents résultats lors de la première course du Mans, après quoi le nom de Ferrari s’est solidement ancré sur la scène internationale, des investisseurs sont apparus, l’argent est apparu, et l’entreprise a connu le succès…
À peu près au même moment, le journaliste italien Giovanni Canestrini a vu la 166 MM et a dit: « Ma questa non è una macchina; è una barchetta! (« Ce n’est pas une voiture, mais un petit bateau! »). En effet, une simple voiture avec un pare-brise bas ressemblait à un petit bateau. Le nom intéressant a été repris par des collègues, puis tout le monde a commencé à appeler un type de voiture similaire une barchetta. Fait intéressant, la légendaire barchetta 166 MM a remporté des courses avec un moteur souvent trois fois plus petit que les moteurs de ses rivaux. Le moteur V12 d’origine à 60 degrés avec une cylindrée d’un cylindre de 166 cm3 a donné à la voiture le nom légendaire de « 166 ».
Encore deux barchettas
La prochaine barchetta emblématique est la Ferrari 550 Barchetta Pininfarina dévoilée au Mondial de l’automobile de Paris 2000 pour célébrer le 70e anniversaire de la Pininfarina. Techniquement, il s’agit d’un roadster, mais il n’avait pas de capote, mais seulement un toit en toile pouvant servir de bâche sous la pluie. C’était donc essentiellement une barchetta à 100%. Le pare-brise était généralement de taille normale, mais s’inclinait fortement de sorte que le flux d’air venant en sens inverse ne touchait en aucune façon le conducteur. Les performances différaient de celles du coupé 550 Maranello d’entrée de gamme, car il n’avait pas de toit, la vitesse était limitée de force à environ 300 km/h, mais l’accélération de 0 à 100 km/h était la même de 4,4 secondes.
Il y avait aussi un autre modèle de barchetta, la 550 GTZ. Zagato aurait tenté d’effacer toute trace de la 550 GTZ sur Internet. On ne sait pas exactement pourquoi, mais on suppose que Ferrari n’avait pas la permission de Zagato de produire des voitures avec des carrosseries inhabituelles. Zagato nie généralement l’existence de ce modèle, cependant, la vérité ne peut être cachée, une telle barchetta a existé. Les trois modèles 550 GTZ avec cette carrosserie ont été produites et toutes vendues.
Ferrari Monza SP2
En 2019, une autre barchetta, nommée Ferrari Monza SP2, est enfin sortie. La voiture a l’air simple et n’a pas du tout de pare-brise. Les maîtres de Ferrari ont remplacé cet élément de carrosserie apparemment nécessaire par du « verre virtuel ». En calculant avec précision l’emplacement des éléments de carrosserie, ils ont obtenu un effet dans lequel plus la voiture se déplace rapidement, moins le flux d’air venant en sens inverse touche le conducteur. La Monza SP2 se distingue de la Monza SP1 par la présence d’un siège passager, sinon les voitures sont similaires.
