- Olga Kokorina
- Traduit par Lilia Barieva
- Ru En He Ar
Quatre mètres d’espace de l’étoile
La Mitsubishi Space Star est une automobile compacte produite depuis 1998 par le constructeur automobile japonais Mitsubishi Motors. L’automobile a été produite en carrosseries monospace compact et hatchback 5-portes. En 2021 le marché israélien a offert la seconde génération du hatchback après son restylage de 2016.
La première génération
La Mitsubishi Space Srat est un modèle compact 5-portes apparu en 1998. La première génération a été produite jusqu’à 2005 avec un restylage en 2002. L’automobile était analogique à la cinquième génération du modèle japonais sous le nom du Mirage. Le but de Mitsubishi Motors était de créer une automobile peu coûteuse, économique et écologique. Pour atteindre son but le constructeur a pris la décision de rendre la carrosserie légère et aérodynamique et d’équiper l’automobile de moteurs performants.
Extérieur
Les efforts méticuleux afin de diminuer la masse de l’automobile, y compris l’usage de l’acier de haute résistance pour sa carrosserie ont porté leurs fruits: l’automobile est devenue la plus légère dans son segment sur certains marchés. Le but suivant consistait en baisse de la traînée aérodynamique. Ainsi, l’automobile a été dotée de coefficient de traînée la plus basse dans sa classe qui était entre 0,27 et 0,31 en fonction des options.
Alors, le monospace compact a débuté en 1998 au Salon automobile de Genève. Le modèle était produit à l’usine NedCar aux Pays-Bas des lignes de production de laquelle sont sorties les berlines les Mitsubishi Carisma avec lesquelles la Space Star a partagé à son tour la plate-forme. Le nom du modèle se traduit de l’anglais comme « l’étoile de l’espace » ce qui est ressenti comme une plaisanterie de la part du constructeur en prenant en compte les dimensions modestes de l’automobile.
Une petite intrigue était liée au type de la carrosserie. Sur plusieurs marchés, y compris celui de la patrie de ses aïeux, l’automobile était vendue comme la Mitsubishi Mirage et positionnée en tant qu’un hatchback. La hauteur peu importante de « L’étoile de l’espace » (1520 mm seulement) indiquait qu’elle était à peine une automobile d’une habitabilité élevée. Pourtant, en comparaison avec les hatchbacks traditionnels à dimensions identiques la Space Star était plus fonctionnelle et pouvait ainsi être rapportée aux monospaces compacts.
Space Star se traduit de l’anglais comme « l’étoile de l’espace » ce qui est ressenti comme une plaisanterie de la part du constructeur en prenant en compte les dimensions modestes de l’automobile.
La longueur de la carrosserie ne dépassait pas 4030 mm, sa largeur était de 1715 mm et l’empattement faisait 2500 mm. La garde au sol était traditionnelle et faisait 150 mm, mais dans certains pays elle était haussée jusqu’à 170 mm. Suite à la longueur de carrosserie modeste le coffre n’était pas spacieux, son volume a atteint 370 L. La rangée arrière était rabattable en parties ce qui permettait d’augmenter le volume du coffre jusqu’à 830 L. L’automobile était à 5 places.
Motorisation et train de roulement
La Space Star de la première génération était équipée de moteurs de 1,3 L (80- 86 ch), de 1,6 L (98 ch) et de moteur GDI de 1,8 L (121 ch) qui était plus puissant et économique grâce au système progressif d’injection directe de carburant. Les moteurs dotés de système d’injection directe ne étaient livrés que sur le marché intérieur, excepté les modèles la Space Star et la Carisma suite au fait que les Japonais n’estimaient pas le niveau de la qualité du carburant européen comme assez haut. Tous les moteurs étaient linéaires à 4 cylindres. Le monospace compact était équipé de boîte de vitesses manuelle 5 rapports tandis que les modifications de 1,6 L et de 1,8 L étaient dotées de boîte de vitesses automatique 4 rapports. Il s’agissait de la boîte de vitesses adaptative intellectuelle INVECS-II, agrégat très sûr à mode manuel. Elle était déjà utilisée dans quelques modèles de Mitsubishi, mais eux tous étaient de la classe supérieure.
Le train de roulement avait les suspensions indépendantes: la suspension de type MacPherson avant et la suspension multibras arrière. Tel ensemble n’était pas cher pour la production et assurait une bonne mobilité. Pourtant, les automobiles de cette classe étaient souvent équipées de la barre de torsion semi-indépendante arrière qui était plus simple et qui fonctionnait à la manière plus rude. Lors de la conduite la Space Star était sûre et confortable, la direction était réactive et compréhensible. Il existait un certain manque de virement qui était pourtant facilement corrigé par le rejet de gaz et les mouvements du volant. L’inclination était assez importante, mais admissible pour cette automobile et compensée par la douceur excellente de fonctionnement, car la suspension amortissait imperceptiblement toutes les inégalités minuscules de route. Les freins étaient à disques et ventilés.
Équipements
Pour cette époque les options étaient traditionnelles: ABS et le répartiteur électronique de freinage АEBD, deux coussins gonflables, un conditionneur, un système audio doté de 4 haut-parleurs et les vitres et les rétroviseurs à réglage électronique.
Restylage de 2002
Il est à noter que même avec tous les avantages du modèle l’extérieur de « L’étoile de l’espace » était simple et assez ennuyeuse. Il a été amélioré en 2002 suite au restylage de l’automobile. Cette dernière a été équipée d’une nouvelle optique: les phares et les clignotants étant à part ont été réunis en un seul phare. Le pare-chocs avant, la grille de calandre et les feux de brouillard ont changé leurs formes. La couleur rouge du logo a été remplacée par la couleur argentée.
L’intérieur a été enrichi par de nouveaux matériaux, les couleurs choisies ont rendu l’habitacle plus solide et cher. Le nouveau volant (son diamètre a diminué de 386 mm à 370 mm) était beau et confortable. Comme auparavant, il était un peu incliné en avant et réglé en angle d’inclinaison. Les sièges étaient à réglage manuel, on pouvait choisir la hauteur de l’assise et l’angle d’inclinaison du dossier. Le réglage longitudinal était aussi très vaste.
En 2008 le monospace compact est devenu le 10-ième dans le classement de sécurité des automobiles d’occasion selon le magazine allemand ADAC.
Le restylage a apporté les modifications dans la gamme de moteurs. Au lieu d’un moteur de 1,8 L le monospace compact était équipé d’un moteur du même volume, mais privé de l’injection directe. Il était évident que sa puissance était inférieure et a atteint 112 ch. La gamme a été enrichie par un moteur Diesel, un DI-D de 1,9 L (101 ch) modernisé un an après et développant désormais 115 ch. Autres moteurs de 1,3 L et de 1,6 L dont la puissance était de 82 ch et de 98 ch, respectivement, demeuraient sans changements. Le modèle de cette classe a gardé sa boîte de vitesses adaptative spectaculaire INVECS-II.
La production de la Mitsubishi Space Star s’est arrêtée en avril 2005. L’histoire du modèle (et de la Mirage qui a servi de base aussi) n’a recommencé qu’en 2012. Découvrons cette intrigue: sa niche a été occupée par la Colt. Pourtant, les amateurs n’ont pas oublié pas leur favorite à quatre roues. En 2008 le monospace compact est devenu le 10-ième dans le classement de sécurité des automobiles d’occasion selon le magazine allemand ADAC.
La seconde génération
En 2012 Mitsubishi Motors a relancé la production de la sixième génération de la Mirage. Les Japonais n’ont pas oublié l’Europe qui était accoutumée au nom de la Space Star. Son nom était un peu oublié, mais le constructeur a bien travaillé sur la renaissance du modèle et a changé la conception et la classe de cette automobile. C’étaient les Salons et le concept-car d’abord bien sûr. Ce dernier a été dévoilé au Salon automobile de Genève en 2011, tandis que l’automobile de série a été présentée au Salon automobile de Tokio en 2011, à celui de Bangkok en 2012 et au Salon International de Montréal en 2013. La Mirage et sa jumelle la Space Star ont été vendues partout dans le monde.
Le marché européen a été envahi par la Space Star et la berline l’Attrage, sa cousine reposant sur la même plate-forme, en 2013. Les deux modèles ont été conçus afin de répondre tout d’abord aux besoins des marchés asiatiques en vue desquels le constructeur a conçu les dimensions compactes même pour la classe B et les moteurs de 1 L et de 1,2 L (à 3 cylindres).
Extérieur
Il faut noter avant tout que « L’étoile de l’espace » est devenue désormais un hatchback. Le nouveau design de la carrosserie avait l’air attirant et contemporain. L’acheteur avait le choix entre huit couleurs saturées de carrosserie: vert, gris, bleu, rouge, blanc, argenté, pourpre et noir (Kiwi Green, Thunder Gray, Sapphire Blue, InfraRed, Cloud White, Starlight Silver, Plasma Purple и Mystic Black, respectivement).
Le nouveau hatchback la Mitsubishi Stace Star a obtenu un design simple et sympathique avec un avant arrondi et un toit courbé qui terminait par un grand spoiler au-dessus du hayon. La carrosserie lisse à contours arrondis avait le coefficient de traînée très bas (0,27) ce qui mettait l’automobile en évidence parmi ses collègues.
Intérieur
L’intérieur avait l’air assez performant et comprenait les conduits d’air centraux ayant du style, les surfaces vernies en noir, la niche destinée au système de navigation, la climatisation avec un écran, le tableau de bord équipé de compte-tours et d’écran multifonctionnel de l’ordinateur de bord aussi bien que d’indicateur de l’assistant écologique pour la conduite économique. Les sièges avaient un bon support, le volant était réglable en inclinaison.
La longueur de l’habitacle faisait 1870 mm, ses largeur et hauteur étaient de 1390 mm et de 1220 mm, respectivement. Selon les normes de la classe l’intérieur était assez spacieux, mais la rangée arrière demeurait confortable seulement pour deux passagers. Le volume du coffre ne faisait que 235 L. La rangée arrière était rabattable en parties. L’habitacle était doté de plusieurs compartiments de rangement. Il possèdait un compartiment supplémentaire au-dessous du coffre.
Motorisation et train de roulement
Le hatchback compact a obtenu un moteur de 1,2 L (1192 cm³) dont la puissance faisait 77 ch (6000 tr/min) et le couple était de 100 Nm (4000 tr/min). La consommation de carburant en autoroute était de 4 L/100 km. Les versions asiatiques se sont équipées de moteurs Twincam à 3 cylindres dont le volume utile a atteint 999 cm³. Grâce au système à déphaseur d’arbre à cames continûment variable il développait la puissance de 69 ch à 6000 tr/min, le couple maximal était de 86 Nm à 5000 tr/min. Outre cela, la fonction d’arrêt lors de la marche à vide Auto Stop & Go assurait la consommation de carburant de moins de 4 L/100 km. Il s’agissait d’un record qui a dépassé la norme d’efficacité de combustible de 2015 de 20% et exonéré les acheteurs de l’impôt. Les deux moteurs du hatchback ont été équipés de variateur continu de vitesse. La transmission était dotée de système de direction adaptatif INVECS-III et de six rapports virtuels. L’automobile était à traction.
Le moteur consommait moins de 4 L/100 km. Il s’agissait d’un record qui a dépassé la norme d’efficacité de combustible de 2015 de 20% et exonéré les acheteurs de l’impôt.
Pour le reste le constructeur japonais a préféré tout simplifier. Comme la plupart des automobiles subcompactes, le hatchback de Mitsubishi a été doté de suspension indépendante avant (type MacPherson) et de suspension semi-indépendante arrière (barre de torsion). Les pneus prévus étaient 165/65R14 ou bien 175/55R15 ce qui permettait de ne pas remarquer toutes les inégalités minuscules de route. L’automobile avait le système de freinage combiné avec les freins à disques ventilés en avant et à tambour en arrière. La longueur de la carrosserie de la seconde génération n’a pas dépassé 3710 mm, sa largeur était de 1665 mm et la hauteur faisait 1505 mm. L’empattement du hatchback était de 2450 mm ce qui n’était pas peu si l’on prenait en compte un petit avant de l’automobile et le porte-à-faux arrière minimal. En même temps le rayon de virage de l’automobile n’était pas important et faisait 4,6 m. Le hatchback a gardé sa garde au sol de 150 mm.
Équipements
L’automobile était équipée de tous les systèmes contemporains assurant la sécurité de conduite. La version de base possédait le système d’anti-blocage des roues (ABS) et la fonction de réparation électronique d’effort de freinage (EBD). Outre deux coussins gonflables traditionnels avant, les finitions avancées étaient enrichies par les coussins gonflables latéraux et les rideaux de sécurité. En 2013 le constructeur a ajouté un appui-tête réglable pour le siège central arrière. Optionnel au début, le contrôle actif de stabilité (ASC) a fait partie de la version de base en 2014. Entre autres, le constructeur a offert l’accès et le démarrage sans clé, les appendices extérieurs, les feux de brouillard, le compatriment de rangement entre les sièges avant et la caméra arrière en option.
La Mitsubishi Space Star était performante lors des années de sa production et a été vendue en quelques dizaines de milliers d’exemplaires.
Restylage de 2016
Mitsubishi Motors a dévoilé la Mirage restylée de 2016 au Salon automobile à Los Angeles en 2015. Sa longueur a atteint 3845 mm, la largeur était de 1665 mm, la hauteur faisait 1505 mm. Son empattement ne dépassait pas 2450 mm. Le volume du coffre ne faisait que 235 L, mais la rangée arrière était rabattable en parties. Ainsi, le volume du coffre augmentait jusqu’à 912 L. Après le restylage l’intérieur a obtenu la construction modifiée des sièges et de nouveaux volant et tableau de bord. L’automobile se distinguait par le design plus agressif de sa partie avant, les phares étaient équipés de feux de jour à LED. Les feux arrière sont devenus aussi à LED. La Space Star de 2016 ne différait presque pas par ses extérieur et intérieur de la Mirage asiatique restylée.
Après son restylage la Mitsubishi compacte n’a gardé que le moteur essence de 1,2 L à 3 cylindres. Le hatchback était équipé de variateur continu de vitesse ou bien de boîte de vitesses manuelle 5 rapports. Le moteur était doté de mécanisme de déphasage continu des arbres à cames MIVEC et développait la puissance maximale de 78 ch à 6000 tr/min et le couple maximal de 100 Nm à 4000 tr/min.
Les matériaux utilisés pour l’intérieur étaient peu coûteux. Pour cette raison l’isolation sonore laissait à désirer. Cependant, l’automobile était équipée de système de freinage automatique FCM-City afin de réduire les dommages après une collision à la vitesse faible (de 5 km/h à 30 km/h): le radar à laser détectait une automobile arrêtée en avant et s’il existait le risque d’une collision, le système freinait l’automobile jusqu’à son arrêt total.
Restylage de 2019
La Mitsubishi Space Star des années 2019-2020 a été équipée de moteur essence à trois cylindres. Il s’agissait d’un moteur de 1,2 L développant 80 ch et doté de systèmes Start & Stop et Eco Drive Assist qui fonctionnait en tandem avec une boîte de vitesses manuelle 5 rapports et une boîte de vitesses progressive. En fonction de la modification l’automobile consommait près de 4,2-4,4 L d’essence à 100 km. Outre cela, la suspension de « L’étoile » a changé ses amortisseurs et ressorts. Les freins avant et arrière ont été modifiés: ils étaient agrandis et possédaient de nouvelles plaquettes plus efficaces. Les équipements de base comprenaient les pneus 165/65 R14 à une basse résistance au roulement.
L’automobile était très économque ce qui la rendait une des plus « vertes » dans sa classe. La version avancée se ditinguait par un bon choix d’options.
La version de base comprenait le conditionneur manuel, les lève-vitres électriques avant, le siège du conducteur réglable en hauteur et le volant réglable en inclinaison. La rangée arrière était rabattable en parties. La finition avancée offrait les rétroviseurs électriques, le spoiler arrière, le système audio avec 4 haut-parleurs et un port AUX (la version de base n’avait que 2 haut-parleurs du pré-équipement audio). La version de base du hatchback était dotée de coussins gonflables avant et latéraux, de rideaux gonflables afin de protéger la tête, de système d’ancrage ISOFIX, d’appui-têtes et de ceintures de sécurité à 3 points d’ancrage pour tous les sièges. Les options de base comprenaient aussi le système d’anti-blocage des roues avec la répartition électronique d’efforts de freinage et l’aide au freinage d’urgence, le contrôle électronique de la stabilité et le système de contrôle de traction.
La finition avancée offrait les jantes alliage, les phares à xénon et les feux de brouillard, les lève-vitres arrière à réglage électrique, les rétroviseurs chauffants, le siège du passager avant réglable en hauteur et la climatisation automatique. Les changements de l’intérieur consistaient en un nouveau volant (doté de système HVAC), un écran tactile, l’interface CarPlay d’Apple et le système audio Rockford Fosgate. La Mitsubishi Space Star de 2020 était très économque ce qui la rendait une des plus « vertes » dans sa classe. La version avancée se ditinguait par un bon choix d’options. Cependant, il était évident que le constructeur a choisi les matériaux de moyenne qualité. L’isolation sonore et la rigidité de carrosserie laissaient à désirer. Il faudrait prendre en compte un petit coffre, une garde au sol basse et la suspension faible lors du choix de l’automobile.
